Articles de presse

Interview de Patrick et Annie Faure et du président d'Anissaya lors du vide-greniers de Tercis le 4 mai 2014 par France Bleu Gascogne


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Sud Ouest/Landes Publié le 28/04/2014
Par Isabelle Chambon

Tercis : Chrystèle a ramené ses deux filles en France



Après vingt et un mois d'attente, d'angoisse et de démarches, la jeune maman a finalement pu récupérer Anissa et Aya qui étaient retenues par leur père en Tunisie.



Depuis septembre 2012, "Sud Ouest" suit l'histoire de cette jeune maman en instance de divorce, dont les fillettes de 5 et 3 ans étaient retenues par leur père en Tunisie. Elles devaient passer les vacances de juillet et revenir début août. Mais le père ayant refusé de les rendre, une procédure judiciaire a été engagée. En avril suivant, en accord avec l'application des conventions entre les deux pays, la garde des fillettes était confiée à la maman par la justice tunisienne. Dans le même temps, l'ex-époux, condamné en France, faisait également l'objet d'un mandat d'arrêt international.
En parallèle, l'association "Anissaya" a été créée pour obtenir un soutien et une aide financière pour couvrir les frais de toutes démarches indispensables pour faire avancer le dossier.

 

Le dernier vide-greniers d’Anissaya



Ces derniers mois, l'association Anissaya organisait en soutien à la famille des concerts et des vide-greniers pour récolter des fonds et aussi donner des nouvelles des petites. Le dernier, qui était prévu avant qu'Anissa et Aya ne reviennent en France, aura lieu dimanche 4 mai à la salle polyvalente de Tercis-les-Bains. Ce sera l'occasion pour les visiteurs de chiner (de 9 à 18 heures) et surtout de fêter les retrouvailles.

Pendant un an, il y a eu peu d'évolution de la situation. Une amorce de dialogue et un énième voyage à la frontière tunisienne a tout de même permis à Chrystèle et son père de revoir ses filles le 12 juin 2013. Puis de nouveau plus rien. Ce début d'année, les choses ont commencé à se décanter : la pression policière et judiciaire a porté ses fruits, la situation s'est améliorée selon les informations rapportées par le grand-père, Patrick Faure. Mi-avril, le voyage en Tunisie s'est avéré être le dernier. Le service de l'Aide à la médiation internationale pour les familles a aidé Chrystèle à faire les démarches administratives et judiciaires, afin de trouver une solution pour satisfaire les deux parties. Un protocole d'accord entre la maman et son ex-mari a été préparé et déposé au tribunal de Dax, qui doit en juger en juin prochain. "Tribunal qui se réserve le droit de poursuivre le père pour enlèvement d'enfant", précise Patrick Faure.

Après quelques péripéties administratives à l'embarquement et faux départ à Tunis, Chrystèle, Anissa et Aya, ainsi que leurs grands-parents, ont quitté le sol tunisien. Ils ont été accueillis à Toulouse par des membres de l'association tous très émus.

"Moi, je n'ai jamais eu peur, raconte aujourd'hui Anissa, je savais que maman viendrait nous chercher." Les deux sœurs, plus unies que jamais, ne quittent plus les bras de leur mère.

 
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Sud Ouest/Landes Publié le 09/11/2013
Par Isabelle Chambon


Pour soutenir Anissaya
 



L’animation solidaire a attiré les chineurs . (Photo DR)


Organisé pour soutenir Chrystèle dans le combat qu’elle mène depuis plus d’un an pour récupérer ses deux enfants, le vide-greniers solidaire a fait le plein.
Cette belle journée conviviale a attiré de nombreux exposants et chalands, qui ont également apprécié une savoureuse paella cuisinée par Annie. Les enfants ont profité non stop de la structure gonflable installée juste pour eux.


« La jeune maman continue son dur combat face à la léthargie des autorités tunisiennes », souligne le grand-père. « Les membres de l’association Anissaya tiennent à remercier tous les bénévoles, la municipalité qui met la salle à sa disposition, l’APE de Tercis, fidèle dans son soutien depuis les premiers jours, mais aussi les mamans présentes ou non qui ont mitonné les pâtisseries vendues au profit de l’association.


« Même si l’issue reste floue, Chrystèle, ses parents et les gens qui les entourent restent attentifs aux événements qui se déroulent en Tunisie : l’espoir demeure qu’un changement de régime dans ce pays permettent de faire appliquer la convention bilatérale existante, qui déboucherait sur la restitution à Chrystèle de ses deux princesses. »
Tercis-les-Bains


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Sud Ouest Landes/Publié le 03/10/2013
Par Isabelle Chambon


Anissa et Aya, ou le combat d’une maman

Elle se bat pour récupérer ses deux fillettes retenues en Tunisie par leur père.

Anissa et Aya le 12 juin lorsque Chrystèle les a vues pour fêter les 5 ans de la plus grande. (Photo dr)



Il y a un an, « Sud Ouest » se faisait l’écho de la détresse de Chrystelle, une jeune maman de Tercis, dont les fillettes sont retenues par leur père en Tunisie. Depuis, peu d’évolution dans ce dossier difficile et délicat. Si cette jeune maman a pu revoir ses princesses en juin, et fêter en famille l’anniversaire de la plus grande, Anissa, qui a eu 5 ans le 12 juin, le père a de nouveau coupé les ponts.
Un jugement français entériné par un tribunal tunisien a pourtant attribué la garde des fillettes à la maman. Les appels téléphoniques restent vains : « Le ramadan en juillet, les vacances judiciaires en août, c’est le contexte en Tunisie qui bloque toutes démarches. » La famille s’accroche, multiplie ses actions par le biais des avocats auprès des autorités locales pour l’instant sans résultat.
« La police n’interviendra pas car cela créerait des émeutes dans la ville et elle s’exposerait aux représailles de la population », ajoute le grand-père, rapportant le propos d’un haut dirigeant du ministère de l’Intérieur. « Nous espérions (un peu) que les choses pourraient évoluer favorablement après la visite de François Hollande et sa rencontre avec le Président tunisien, Moncef Marzouki, en juillet dernier. Cependant, on constate sur le terrain que la notoriété française n’est plus ce qu’elle était, auprès des nouvelles instances dirigeantes de la Tunisie. »


Vide-greniers
Le retour tant espéré d’Aya et Anissa auprès de leur maman nécessite donc de poursuivre plus que jamais ces démarches qui s’avèrent encore longues et coûteuses. L’association organisera donc un nouveau vide-greniers, le 13 octobre, à la salle polyvalente. La restauration sera assurée et chalands et exposants pourront se régaler, entre autres, de la paella concoctée par Annie.
Les réservations vont bon train. Les personnes intéressées peuvent réserver au plus vite au 06 09 92 86 30  06 09 92 86 30 GRATUIT   pour l’intérieur même si, selon la météo, Tercis offre une exposition extérieure idéale sous les chênes.


 
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Sud Ouest Landes / Publié le 29/07/2013
Par Claude Laplace

 
 

 Un concert pour Anissaya

 Un duo Anne Etchegoyen-Lous Gaouyous au profit de l’association Anissaya.

Un duo Anne Etchegoyen-Lous Gaouyous au profit de l’association Anissaya. (Photo P. F.)


Samedi 13 juillet, Anne Etchegoyen et Lous Gaouyous ont donné un concert au profit de l’association Anissaya. Cette association fut créée pour que la maman d’Anissa (5 ans) et d’Aya (3 ans) puisse revoir ses enfants, confiées à sa garde par la justice et retenues illégalement en Tunisie par leur papa. La chanteuse basque et le groupe choral peyrehoradais ont répondu présent pour ce concert dont le but est de rappeler aux autorités d’exécuter, ni plus ni moins, des décisions de justice.
Depuis un an déjà Les 40 choristes menés par Albert Lavignasse ont conquis un public de plus de 300 passionnés. La deuxième partie fut celle de la voix du Pays basque, un mélange cristallin de pureté et de mélodies basques. Le final accompagné des Gaouyous a emporté le public par un « Hegoak » repris en chœur.
La réception d’après-concert fut l’occasion de nouer une relation complice et solidaire dans cette lutte que mène Chrystèle pour retrouver ses deux filles. Voilà maintenant un an que cette maman est privée de ses enfants. Même si, comme le relatait « Sud Ouest » du 9 juillet, Chrystèle a pu revoir brièvement ses filles, le contact reste précaire et rien ne laisse encore présager un dénouement heureux. Le combat continue…

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Sud Ouest Landes / Publié le 29/05/2013
Par Isabelle Chambon


Le désespoir d’une maman, ses filles sont retenues en Tunisie

Peu d’évolution dans le combat mené par une Tercisienne pour récupérer ses filles retenues en Tunisie


L’ex-époux de Chrystèle, condamné en France à un an de prison pour coups et blessures envers le conjoint, fait l’objet d’un mandat d’arrêt international, entre autres, pour enlèvement d’enfants. Il a également été condamné à un mois de prison en Tunisie. Sans raison apparente, il n’a effectué qu’une partie de la peine requise et a été remis en liberté. Malgré de nombreuses démarches et procédures judiciaires, la situation a pourtant peu évolué. Rencontre avec Patrick Faure, le grand-père des fillettes.


« Sud Ouest ». Toutes ces démarches et allers-retours en Tunisie ont un certain coût. Comment faites-vous pour couvrir ces nombreux frais ?
Patrick Faure. Nous avons créé une association Anissaya qui a organisé trois manifestations en octobre, novembre et le mois dernier. Le public a répondu présent et nous a montré son soutien. Malheureusement, l’association s’avère un peu juste pour couvrir et nous avons investi nos propres deniers pour poursuivre. Il faut rappeler que Chrystèle a officiellement obtenu la garde de ses filles par un jugement prononcé le 20 décembre 2012 par le parquet de Dax alors qu’elle était en instance de divorce. Ignorant cette décision de justice, le père a soustrait les fillettes à l’autorité maternelle et les a cachées dans un lieu de résidence inconnu. Nous ignorons surtout leurs conditions d’existence.
Début avril, le tribunal tunisien de Kasserine a prononcé l’application des conventions ente les deux pays. La garde des fillettes a donc été confiée à la maman par la justice tunisienne.
Côté français, le dossier a fait l’objet d’une entraide judiciaire, le parquet de Dax ayant transmis les éléments de la procédure au parquet général de Pau, lequel s’est mis en rapport avec son homologue tunisien.
La semaine dernière, un membre de la famille du père a proposé un « compromis » à la maman : voir ses filles et non les récupérer à la condition qu’elle abandonne toutes les charges contre son ex-époux.
« Une procédure de séquestration d’enfant recherché et complicité de séquestration d’enfant recherché » (art 237 et 240 du Code de justice) a été engagée par le tribunal de Kasserine.
Nous avons sollicité des appuis auprès d’élus français et multiplié les démarches à l’encontre des plus hautes instances tunisiennes, que ce soit le ministre de l’Intérieur et celui de la Justice, sans résultat concluant. Nous sommes par ailleurs dans l’attente d’un rendez-vous avec le président de la république tunisienne, la semaine prochaine.
Comment cela se passe-t-il sur le terrain ?
Nous nous heurtons à la lourdeur du système. Certes, nous sommes très bien accueillis partout où nous allons, on nous fait des promesses et rien ne se fait. Lorsque Chrystèle et moi allons à Kasserine, lieu de résidence de mon ex-gendre, nous sommes accompagnés d’une protection rapprochée que nous rémunérons.
Il me paraît invraisemblable que l’on ne puisse le débusquer. Il nous a été répondu par un policier : « On veut vous aider à récupérer vos petites filles, mais si vous les emmenez en France, la population locale va nous reprocher d’avoir agi en ce sens. »
Quelles sont vos prochaines actions ?
Un juge vient d’être nommé à Kasserine, mais pour l’instant rien ne bouge ; une grève générale des parquets tunisiens vient encore ralentir la procédure. Chrystèle ne peut agir seule et n’est pas écoutée. Je repars donc dimanche dans un état d’esprit un peu plus agressif pour essayer de faire enfin bouger les choses mais l’inefficacité et l’inertie de la justice tunisienne n’incitent pas à l’optimisme. Ma fille est dans une souffrance insupportable et crie son désespoir. Elle en appelle aux médias pour la soutenir dans ce combat, et espère par leur collaboration sensibiliser l’opinion publique. Anissa, l’aînée de mes petites-filles, aura 5 ans le 12 juin.
Renseignements auprès de Patrick Faure : 06 09 92 86 30 ou patannie40@hotmail.fr


 
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Sud Ouest Landes / 22 avril 2013


Le succès du vide-greniers d’Anissaya

(Photo Isabelle Chambon)


Dimanche 14 avril, le beau-temps était au rendez-vous pour accueillir les nombreux chalands qui avaient répondu présent pour soutenir Chrystèle - et ses proches - dans son combat pour récupérer ses deux petites filles. Près de 90 exposants avaient investi les 400 m2 répartis entre la salle communale et la place du village.
Patrick, grand-père d’Aya et Anissa, a tenu à apporter à l’assistance quelques informations quant à l’avancement de la situation. En effet, de nombreuses personnes attendaient ces précisions, histoire de faire stopper certaines rumeurs infondées. De retour de Tunisie trois jours plus tôt, il a confirmé « l’arrestation du père des petites filles. Cependant, celui-ci reste, à ce jour, toujours muet quant à l’endroit où elles sont retenues. Les autorités tunisiennes, poussées par le Consulat de France, semblent toutefois prendre enfin en considération les exigences qu’impose la situation. La maman est ‘‘en sécurité’’ et n’a pu participer à cette journée ». « Nous espérons maintenant vivement pouvoir vous annoncer très vite le retour d’Anissa et Aya auprès de leur maman », concluait Patrick.

  

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Sud Ouest Landes / Publié le 09/12/2012
Par Isabelle Chambon


Le Dax Poker club s'implique pour Anissaya

Les amateurs de cartes et de bluff ont rendez-vous dimanche 16 décembre, à partir de 9 heures, dans la salle polyvalente, pour soutenir l'action de l'association Anissaya. Un café de bienvenue sera servi.
De nombreux participants sont attendus pour cette bonne cause, la salle pouvant accueillir 160 personnes. Pour une meilleure organisation et pour les repas, il est impératif de s'inscrire avant demain dimanche.
Ceux qui le souhaitent peuvent venir seulement déjeuner en s'inscrivant à l'avance. 


 (Cet  événement n'a pas eu lieu par décision préfectorale).

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Sud Ouest Landes / Novembre 2012

ADIXKIDEAK DONNERA DE LA VOIX POUR ANISSAYA VENDREDI 23 NOVEMBRE 2012

DAX. Le célèbre groupe basque Adixkideak chantera vendredi prochain pour l'associaiton Anissaya. Sous la direction de Frédéric Wojtyniak, les interprètes d'Euskadi proposeront a cappella et avec le talent qu'on leur connaît, une riche palette de mélodies traditionnelles en basque et dans la langue de Cervantes. Rappelons qu'Anissa et Aya, deux petites filles originaires de Tercis, sont retenues en Tunisie par leur père depuis début août. Afin de pouvoir retrouver ses enfants et les serrer à nouveau dans ses bras, leur maman Chrystèle a entamé des démarches administratives et judiciaires qui s'avèrent longues et coûteuses. L'association Anissaya a été créée afin d'obtenir un soutien pour la récupération de ses deux filles et une aide financière pour couvrir les nombreux frais. Les choristes n'ont pas hésité une seconde à se mobiliser avec ce qui fait leur renommée, leur voix, puissantes et chaleureuses qui évoluent sur des textes accrocheurs. Quel que soit le thème ou le registre, ces choristes n'ont pas fini d'étonner et d'enchanter tous les publics. Voix maîtrisées, poésie, émotion, allégresse et les beaux sentiments seront au programme de ce concert solidaire.
Rendez-vous le vendredi 23 novembre en la cathédrale à 20 h 30. Entrée: 10 euros, gratuit pour les enfants jusqu'à 12 ans.

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Sud Ouest Landes / Publié le 04/09/2012
Par Isabelle Chambon

Le combat d'une mère pour récupérer ses filles

TERCIS Les deux petites devaient passer le mois de juillet en Tunisie avec leur père et revenir début août.

Il n'y aura pas de rentrée scolaire pour Anissa, la plus âgée des deux sœurs retenues par leur père en Tunisie. « Elles étaient en vacances chez lui, dans sa famille à Kasserine. Je devais les ramener en France le 3 août mais mon mari a refusé de me les rendre », explique leur mère, Chrystèle Benani, jeune adjointe administrative, en instance de divorce.
Depuis, elle se bat pour faire revenir ses deux enfants Aya et Anissa âgées respectivement de 2 et 4 ans. La procédure de divorce est en cours, et pour l'heure, l'autorité parentale était partagée. « Il était normal que mes filles partent en vacances en juillet avec leur père, les billets de retour avaient été pris et j'avais confiance, sachant que j'allais les récupérer en fin de mois », témoigne cette maman. « Il s'agit d'une non-présentation d'enfant, l'autorité parentale maternelle n'a pas été respectée. » L'audience de conciliation est prévue le 25 septembre, mais le père sera-t-il présent ?

Une association créée
Les deux enfants sont nées en France où elles ont toujours vécu, et ont la double nationalité. Chrystèle a pu parler à ses filles deux fois seulement et depuis le 16 août, le dialogue a été totalement interrompu. Cette jeune maman avait été menacée, par celui qui reste son époux aux yeux de la loi, de rompre totalement le lien.

Très entourée par ses parents et toute sa famille, elle a créé début août Anissaya, une association pour obtenir un soutien pour la récupération de ses deux enfants « retenues en otages », et une aide financière pour couvrir les nombreux frais occasionnés par les démarches indispensables pour maintenir le lien.
Les histoires des enfants de couples de nationalité et culture différentes séparés se suivent et se ressemblent. Cette belle histoire d'amour née sous le soleil tunisien, où Chrystèle a épousé son mari en novembre 2007, s'achève en cauchemar. « Anissa va peut-être se trouver parachutée dans une école où elle ne comprendra pas un mot », ajoute-t-elle. C'est l'appel au secours d'une maman désespérée. D'ores et déjà, l'affaire s'avère très compliquée et la procédure juridique pour récupérer les deux fillettes risque d'être longue et coûteuse.
Contact : association Anissaya, 7, rue du Docteur-Albert-Féraud, 40180 Tercis-les-Bains (05 58 57 64 00 ou 06 09 92 86 30) ou par mail : patannie40@hotmail.fr