Historique


Le 1er août 2012, après deux semaines de vacances programmées dans sa famille, en Tunisie à Kasserine – à quelques pas de la frontière algérienne - mon ex-mari Imed BENNANI refuse de me rendre nos deux filles.


A cette époque nous sommes en instance de divorce, et il était donc prévu que leur père  emmène nos filles en vacances dans sa famille. Je devais récupérer nos enfants à Tunis à la fin des deux semaines pour les ramener en France.
Or le jour du départ, en allant rendre une dernière visite à un membre de sa famille, Imed qui conduisait la voiture s’est arrêté sur le bord de la route et m’a éjectée violemment sous les yeux de mes filles, m’abandonnant ainsi seule à la gare de louage de Sousse.
Depuis ce jour d’août 2012, je n’ai pas revu mes deux princesses.

Le 20 décembre, le parquet de Dax a prononcé le jugement français de divorce et la garde des filles m’a été confiée. Un mandat d’arrêt international a aussi été émis à l’encontre de mon ex-mari Imed Bennani.

Du 1er août 2012 (date de leur enlèvement) à fin février, je n’ai eu que de très rares contacts téléphoniques avec mes filles, en appelant mon ex-belle-mère ou belle-sœur.


Le 1er avril 2013, leur père ignorant les décisions de justice, a caché nos enfants et personne ne sait dire où elles se trouvent et surtout dans quelles conditions elles vivent.
Mon ex-mari Imed Bennani, a été condamné pour cela à un mois de prison en Tunisie, mais a été relâché, sans raison apparente, au bout de seulement 14 jours.


Depuis sa libération, je suis toujours sans nouvelle de mes filles.


Le 6 avril 2013, le Tribunal de Kasserine, lieu de résidence du père de nos petites filles, prononçait l’Application des conventions entre les deux pays : de ce fait la garde m’a aussi été confiée par la justice tunisienne.


La semaine dernière, un membre de la famille Bennani m’a proposé un « compromis » : voir mes filles (et non les récupérer) mais, en contrepartie, abandonner toutes les charges contre mon ex-mari.


Malgré de nombreuses démarches effectuées sur place, la demande d’appuis à un certain nombre de responsables politiques français, ainsi que la réception par les plus hautes instances tunisiennes (Ministre de l’Intérieur, Ministre de la Justice), la situation reste désespérément sans résultat probant.
Pour retrouver Anissa et Aya, je dois aussi me battre contre l’inefficacité et l’inertie de la justice tunisienne.


En conséquence, c’est un cri de désespoir d’une mère de famille qui j’espère vous sensibilisera ainsi que l’opinion publique.
Leur absence et le manque de nouvelles deviennent insoutenables. Ma souffrance est insupportable.